Un continent noir : le travail féminin

Coordonné par Jacqueline Heinen et Danièle Kergoat

Introduction

 Vous trouverez, en suivant ce lien, l’Introduction en version pdf

Sommaire

 Dossier

Danièle Kergoat
Introduction [p. 5-11]

Sabine Masson
Travail en débat, travailleuses invisibles. Quelques enjeux sexués autour de la redéfinition du « travail »
[p. 13-32]

Didier Demazière
Les logiques de recherche d’emploi, entre activités professionnelles et activités domestiques [p. 33-57]

Isabelle Bertaux-Wiame
Les rapports sociaux de sexe : un objet social masqué ? À propos de La Poste [p. 59-77]

Katia Vladimirova
Femmes et marché du travail en Bulgarie [p. 79-99]

Xavier Dunezat
Mouvements sociaux sexués : reproduction et changements [p. 101-109]

Francisco Vargas
L’émergence du chômage au Brésil : reproduction et changement des rapports sociaux [p. 111-119]

Geneviève Picot
Le rapport entre médecins et personnel infirmier à l’hôpital public : continuités et changements [p. 121-130]

Emmanuelle Lada
Organisation du système d’emploi et débuts de vie active à la Compagnie française [p. 131-139]

Hors-champ

Cynthia Cockburn
Cet espace entre nous [p. 141-156]

Note de lecture

— Claude Dubar et Pierre Tripier (1998). Sociologie des professions (Geneviève Picot)
[p. 157-160]

Notes de lecture numéro 26

Comptes rendus

— Rian Voet (1998). Feminism and Citizenship et Ruth Lister (1997). Citizenship Feminist Perspectives (La rédaction)

— Jane S. Jacquette & Sharon L. Wolchik (eds) (1998). Women and Democracy. Latin America and Central and Eastern Europe (La rédaction)

[p. 161-164]

Comptes rendus numéro 26

Résumés

Sabine Masson — Travail en débat, travailleuses invisibles. Quelques enjeux sexués autour de la redéfinition du « travail »

Depuis quelques années, la notion de travail est l’objet d’un intense débat, qui suggère un nouveau point de vue sur les formes et les valeurs du travail. Les différentes hypothèses issues de cette réflexion partagent une même tendance, qui est d’oblitérer le travail des femmes et le rapport des femmes au travail. Un discours normatif sur le travail, qui ne s’énonce pas comme tel, fait ainsi l’impasse sur la problématisation de la différence des sexes et réifie les catégories de la division sexuelle du travail. Une telle connaissance sur le travail, qui procède par distorsion théorique en gommant les activités des femmes de la définition du « travail », comporte des enjeux sociaux : elle ne peut que renforcer l’exploitation du travail domestique et la dévalorisation des métiers féminins.

Didier Demazière — Les logiques de recherche d’emploi, entre activités professionnelles et activités domestiques

Cet article est consacré à l’analyse de récits de recherche d’emploi collectés auprès d’individus, hommes et femmes, entrés deux ans plus tôt en chômage. La spécificité des récits au féminin est qu’ils nouent engagement dans la recherche d’emploi et gestion des activités domestiques, alors que les récits des hommes sont exclusivement centrés sur les expériences visant à prendre position sur le marché du travail. Cette différence montre que la division sexuelle du travail se prolonge dans le chômage et la recherche d’emploi. Mais les tentatives pour concilier les impératifs de la recherche d’emploi et les contraintes domestiques sont multiples, et l’analyse des entretiens réalisés auprès des femmes permet de dégager cinq manières typiques de négocier avec les difficultés de la quête d’un emploi et avec la force des charges domestiques. Dans tous les cas, il apparaît que l’employabilité des femmes se construit dans une double confrontation : à des jugements portés par des acteurs et institutions participant au fonctionnement du marché du travail, d’une part ; à des assignations au travail domestique issues de la structuration de la vie privée, de l’autre.

Isabelle Bertaux-Wiame — Les rapports sociaux de sexe : un objet social masqué ? À propos de La Poste

Contrastant avec d’autres mondes socioprofessionnels, le monde de La Poste apparaît marqué par la mixité et le caractère non sexué de sa conception du travail. Rien ne semble distinguer une postière d’un postier, du moins au départ de sa trajectoire professionnelle. La Poste, service public, serait-elle le lieu privilégié de la fin de la domination masculine ? L’enquête menée par entretiens auprès d’une centaine d’agents titulaires — dans les secteurs du tri, de la distribution et du guichet — montre que ce n’est pas si simple mais que, sans en nier les effets structurants, le poids des rapports sociaux de sexe varie dans l’espace et dans le temps. On soulignera une certaine interchangeabilité des positions homme-femme, et dans une certaine mesure, une suspension du primat classiquement accordé à la carrière professionnelle des conjoints masculins.

Katia Vladimirova — Femmes et marché du travail en Bulgarie

Cet article présente les résultats d’une étude sur la place des femmes dans le monde du travail, dans un pays en transition. L’objet de l’étude porte sur l’emploi et le chômage, ainsi que sur le temps de travail et sur l’accès des hommes et des femmes au travail salarié. La Bulgarie est passée très vite de l’emploi à plein temps garanti, à un emploi et une embauche fortement limités, et parallèlement, à une augmentation des licenciements et du nombre de chômeurs. Dans cette nouvelle configuration, les femmes sont les plus touchées : elles restent au chômage plus longtemps et ont plus difficilement accès au monde du travail.

Xavier Dunezat — Mouvements sociaux sexués : reproduction et changements

Dans le cadre d’une recherche sur le « mouvement social sexué » des chômeurs et des chômeuses de Morlaix et de Rennes, l’auteur présente divers éléments qui concourent à illustrer la reproduction et les changements que peuvent connaître les rapports sociaux. L’analyse en termes de reproduction – mais aussi de transformations – des rapports sociaux de classe éclaire le sens que donnent les acteurs et les actrices à leur participation au mouvement des chômeurs/chômeuses tout comme les divisions qu’a connues ce mouvement. La tendance à la reproduction des rapports sociaux de sexe – à travers l’étude de la division sexuelle du travail et de la violence masculine – est soulignée. À mesure que le mouvement dure, l’ordre social traditionnel, remis en question par certains changements dont ces rapports de sexe ont été provisoirement l’objet, est rapidement restauré.

Francisco Vargas — L’émergence du chômage au Brésil : reproduction et changement des rapports sociaux

Cet article traite de l’émergence du chômage au Brésil, à partir d’une analyse des conditions historiques dans lesquelles il est apparu. Une nouvelle catégorisation statistique donne à voir la particularité du chômage brésilien, en partie déguisé par le travail précaire et par le phénomène du découragement. Ce qui met en évidence l’évolution des rapports sociaux de classe. Le problème des frontières chômage, du travail précaire et du découragement ressort aussi de l’analyse du chômage à la lumière des rapports sociaux de sexe. L’une et l’autre approche font apparaître que la catégorie du chômage comporte à la fois une dimension objective et une dimension subjective.

Geneviève Picot — Le rapport entre médecins et personnel infirmier à l’hôpital public : continuités et changements

Le rapport médecin/personnel infirmier à l’hôpital public a connu différentes transformations au cours des trente dernières années durant lesquelles le rapport social de classe et de sexe a été redéfini. Simultanément, dans le contexte institutionnel hospitalier s’est opérée une restructuration des différentes logiques professionnelles en présence. Le bouleversement de la division sexuelle du travail et le développement d’un nouveau rapport au travail à l’hôpital sont analysés comme de réels changements institutionnels, mais aussi comme des éléments de reproduction du rapport social de sexe. Entre médecins et personnel infirmier, le rapport hiérarchique existe toujours. Toutefois, la nouvelle division sexuelle du travail est présentée comme un facteur de changement dans la mise en place d’une autre organisation du travail qui favoriserait la coopération entre les deux équipes.

Emmanuelle Lada — Organisation du système d’emploi et débuts de vie active à la Compagnie française

Cet article a pour objet d’interroger la réalité actuelle de l’emploi dans une grande entreprise publique française au regard de la division sociale et sexuelle du travail, c’est-à-dire : l’éclatement des formes et statuts d’emploi en début de vie active. Nous soulignerons dans quelle mesure il importe, pour saisir la réelle portée des changements en cours, de s’intéresser certes aux éléments mêmes du changement, mais aussi et simultanément aux éléments de reproduction du système.

Abstracts

Sabine Masson — Talking about work, invisible working women. The gender stakes in the redefinition of “work”

During the last few years the notion of work has been the subject of an intense debate, which has suggested a new viewpoint on the forms and values of work. The different ideas that have emerged from this process share one common tendency, which is to obliterate women’s work and women’s relationship to work. A normative discourse on work, which does not state itself to be such, thus blocks the possibility of problematising sexual difference and reifies the categories of the sexual division of labour. Such a construct on the question of work, which proceeds through theoretical distortion by effacing women’s activities from the definition of “work”, has clear social stakes: it can only reinforce the exploitation of domestic labour and the undervaluing of women’s jobs.

Didier Demazière — The logic of job-hunting, between professional and domestic activities

This article is devoted to an analysis of account of job-hunting collected from men, and women who became unemployed two years ago. The specificity of the women’s accounts is that they link job-hunting and managing domestic affairs, while the men’s accounts are exclusively focused on experiences connected within positioning in the labour market. This difference shows that the sexual division of labour continues in unemployment and that domestic constraints are many and varied. The study of the interviews with women brought out five typical ways of trying to reconcile the difficulties of job-hunting with the weight of domestic tasks. In all cases it seems that women’s employability is formed through a double confrontation: with the judgements made by the actors and institutions of the functioning a of the labour market and with the obligations of domestic work resulting from the structure of private life.

Isabelle Bertaux-Wiame — Gender relations: A hidden social object? Concerning La Poste

In contrast to other socio-professional milieus, La Poste (the French Post Office) seems characterised by the mixed workforce and the non-gendered conception of its work. Nothing seems to differentiate a postwoman from a postman, at least at the beginning of their career. Is La Poste, a public service, the beginning of the end of male domination? The study made through interviewing a hundred-odd established employees — in sorting offices, delivery and counter service — shows that it is not so simple but that, without denying a certain structural element, the weight of gender relations can change at different times and in different places. Particularly noted are a certain interchangeability of men’s and women’s positions and, to a certain extent, a suspension of the priority traditionally given to the professional career of the male partner.

Katia Vladimirova — Women and the labour market in Bulgaria

This article presents the results of a study on women’s place in the labour market in a country in transition. The study concerns both work and unemployment, as well as working time and women and men’s access to waged work. Bulgaria went very swiftly from guaranteed full-time work to very limited possibilities of work and employment, and, at the same time, an increase in redundancies and the number of unemployed. It is women who are the most affected by this new context, they remain unemployed for longer and find it more difficult to get jobs.

Xavier Dunezat — Gendered social movements: Reproduction and changes

In the context of a study on the « gendered social movement » of the unemployed men and women of Morlaix and Rennes, the author presents different elements which contribute to illustrating how social relations are both reproduced and changed. The analysis in terms of reproduction – but also of changes – in relations between social classes clarifies the meaning that these men and women give to their participation in the unemployed movement and the splits there have been in this movement. The trend to reproduction of gender relations – through a study of the sexual division of labour and male violence – is underlined. Although initially challenged by certain changes which temporarily concern these gender relations, the traditional social order is rapidly restored as the movement lasts.

Francisco Vargas — Emergence of unemployment in Brazil: Reproduction and changes of social relations

This article deals with the emergence of unemployment in Brazil, on the basis of an analysis of the historical conditions in which it appeared. A new statistical categorisation brings out the specificity of Brazilian unemployment, partly disguised by casualised work and partly by the phenomenon of discouragement. This brings out the evolution of class relations. The problem of the borders of unemployment, of casualised work and discouragement also emerge from an analysis of unemployment in the light of gender relations. Both approaches underline that the category of unemployment includes both an objective and a subjective dimension.

Geneviève Picot — Relations between doctors and nursing staff in the public hospital: Continuity and changes

The relations between doctors and nursing staff in public hospitals have modified during the last thirty years by the changes in social relations of class and of sex. At the same time, there has been a restructuring of the different professional logics present in the institutional hospital context. The upheavals in the sexual division of labour and the developments of a new relationship to work in hospitals are analysed as real institutional changes, but also as elements of the reproduction of gender relations. Hierarchical relations continue between doctors and nursing staff. However, the new sexual division of labour is presented as a factor of change in the introduction of a new organisation of the work which encourages cooperation between the two teams.

Emmanuelle Lada — Organisation of the employment system and the start of working life in the Compagnie française

The purpose of this article is to study the reality of employment in a major French public sector enterprise from the point of view of the social and sexual division of labour, that is to say the fragmentation of different forms and status of employment at the start of the working life. We highlight the extent to which it is necessary to look at both the elements of change itself but also and at the same time at elements of the reproduction of the system, in order to grasp the real scope of the changes underway.

Cynthia Cockburn — The space between us

This text is the transcript of a lecture given by Cynthia Cockburn in November 1998 at the Maison des Sciences de l’Homme in Paris, marking the opening of a photo exhibition and the publication of a book on the theme of women and war. Both works were the result of research carried by Cockburn in three regions of the world confronted with armed conflict – Northern Ireland, Bosnia-Herzegovina and Israel/Palestine. Placing herself as a participating observer, the author followed the work of three projects bringing together women from antagonistic political standpoints who have chosen to form alliances, and thus work towards the development of a peace process. She was struck by the fact that, in their activity, far from hiding their differences these women affirm their respective identities. Considering the concept of identity, she underlines the importance of understanding it, as do the women she writes about it, as a category with changing borders and dependent on relations with others.

Resúmenes
Auteur•es

Isabelle Bertaux-Wiame, sociologue, est rattachée au laboratoire Travail et Mobilités, de l’université Paris X-Nanterre. Ses thèmes de recherche portent sur la construction sexuée des trajectoires sociales, les processus de transmission entre les générations, l’articulation vie privée/vie professionnelle et sur la notion de « territoire » comme ensemble résidentiel et espaces identitaires.
— (1995). « Familial et résidentiel : un couple indissociable ». Sociologie et Sociétés, n° 2.
— (1999). « Professions, résidence et famille : analyse de quelques configurations résidentielles des indépendants ». In Bonvalet, Gotman, Grafmeyer (eds), Proches et Parents ; l’aménagement des territoires, Travaux et Documents, INED, novembre.

Cynthia Cockburn est professeure au Département de Sociologie de la City University de Londres. Elle est connue pour ses travaux sur le genre, le travail et les changements technologiques et organisationnels. Actuellement, elle s’intéresse plus particulièrement au thème de la guerre et de la coopération internationale, en rapport avec le genre.
— (1998). The Space between Us: Negotiating Gender and National Identities in Conflict. London, New York. Zed Books.
— (1999). « Les relations internationales ont un genre. Le dialogue social en Europe ». Travail, genre et sociétés, n° 2.

Didier Demazière est sociologue, chercheur au CNRS et directeur adjoint du laboratoire PRINTEMPS (ESA CNRS 8085). Ses recherches portent sur le chômage, tant du point de vue des politiques publiques et dispositifs institutionnels, visant à lutter contre le chômage que du point de vue des dynamiques biographiques et logiques individuelles et collectives à l’égard de la privation d’emploi.
— (1997). (avec Dubar C.) Analyser les entretiens biographi­ques. L’exemple de récits d’insertion. Paris. Nathan.
— (1998). (avec Pignoni M. T.) Chômeurs. Du silence à la révolte. Paris. Hachette-Littératures.

Xavier Dunezat est enseignant en sciences économiques et sociales au lycée de Guer (Bretagne) et fait une thèse en sociologie au GEDISST-CNRS. Son sujet de thèse porte sur les mouvements sociaux sexués ou les rapports sociaux de sexe et les mouvements sociaux.
— (1997). « Presse et mouvement social sexué ». Cahiers du Gedisst, n° 18. Paris. L’Harmattan.
— (1998). « Des mouvements socaux sexués ». Numéro conjoint Nouvelles questions féministes/Recherches féministes : [Ils changent disent-ils]. Université Laval, GREMF. (NQF, vol. 19, n°2-3-4 et RF, vol. 11, n° 2

Danièle Kergoat est sociologue, directrice de recherche au CNRS et membre du GEDISST. Ses recherches portent principalement sur deux axes : les pratiques sociales envers l’activité, l’emploi, le travail ; les mouvements sociaux. L’un et l’autre sont analysés en termes de rapports sociaux, de sexe en particulier.
— (1992). (ed) Les infirmières et leur coordination. 1988-1989. Paris. Lamarre.
— (1998). « La division du travail entre les sexes ». In Kergoat J. et alii (eds) Le marché du travail. Paris. La Découverte.

Emmanuelle Lada, doctorante au GEDISST, s’intéresse dans le cadre de sa thèse au rapport au travail chez les jeunes femmes et hommes, ainsi qu’aux parcours sexués d’insertion socioprofessionnels, en appuyant son analyse sur les mécanismes à l’œuvre dans une grande entreprise publique française.
— (1998). (avec Chantal Nicole-Drancourt) « Image(s) de l’armée et insertion des jeunes ». Champs de Mars, n° 4. La Documentation Française. Paris.
— (1998). (avec Prisca Kergoat) « Représentations et constructions institutionnelles de parcours d’insertion de jeunes ». In De Coninck F., Lichtenberger Y., Zarifian Ph. (eds) Emploi et expériences des jeunes. Rapport final. LATTS, École des Ponts et Chaussée, s. l, juin.

Sabine Masson, doctorante en sociologie est assistante en sociologie du travail à l’Institut de sociologie des communications de masse de Lausanne.
— (1998). « Le travail féminin dans le collimateur de la flexibilité. Mutation de l’organisation du travail et permanence des divisions de sexe ». Mémoire de maîtrise en Sciences Sociales, Lausanne, juin.
— (1999). « Temps, statut et conditions de travail ». Spéciale VIIe Journées de « sociologie du travail ». Bologna 17-18-19 giugno.

Geneviève Picot est doctorante au GEDISST et chargée de travaux dirigés à l’université de Saint Quentin en Yvelines, en sociologie du travail et sociologie de la famille. Elle réalise une thèse de sociologie, intitulée « De la division sociale et sexuelle du travail dans le travail de soin à l’hôpital public : le rapport médecin/personnel infirmier ».
— (1995). « Les femmes médecins ou l’accès des femmes à une profession traditionnellement masculine ». Cahiers du Gedisst, n° 13, IRESCO-CNRS.
— (1998). « De la division sexuelle du travail dans les services de soins à l’hôpital public », Communication au VIIe Congrès européen de la santé, ENSP, Rennes 27-29 août.

Francisco Vargas, doctorant à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et au GEDISST/CNRS, est professeur assistant à l’université Fédérale de Pelotas au Brésil.
— (1995). “Trabalho e relações de gênero: o trabalho feminino em questão”. Cadernos do ISP, n° 7. UFPEL.
— (1996). “Trabalho e desigualdades nas sociedades contemporâneas: um esboço para reflexão”. Cadernos do ISP, n° 8. UFPEL.

Katia Vladimirova est économiste et professeure à l’Université d’économie nationale et mondiale de Sofia. Ses recherches portent sur l’emploi, le chômage et le développement économique, et notamment sur le statut des femmes dans la société, ainsi que sur le marché du travail.
— (1998). « La Bulgarie : transition, intégration et emploi ». In Dusautoy M. (ed) Intégration européenne et emploi. Le cas des pays semi-périphériques de l’Europe. Paris. Presses de la Sorbonne.
— (1998). (avec R. Rangelova) “Institutions and regional labour markets”. In Institution and Regional Labour Markets in Europe. England, USA, Singapore, Sydney. Ashgate.

Cahiers du Genre n°26/1999

février, 179 p.

ISSN  1165-3558 – ISBN 2-7394-8833-1